Impact carbone de l’Écoalition

Matériel et impact carbone

Dans le numérique, la partie la plus coûteuse en carbone, c’est la fabrication du matériel et le renouvellement des machines.

Dans l’Écoalition nous n’achetons pas de matériel dédié au projet, nous utilisons notre matériel personnel. Si un jour nous devions en acheter, nous achèterons toujours du matériel reconditionné.

Nous avons fait le choix de faire héberger notre site internet sur des serveurs haute performance qui sont reconnus pour leur durée dans le temps.

Télétravail et visioconférence :

Nous n’avons pas de locaux, ce premier point nous permet de réduire notre impact (chauffage, mobilier, etc.).

Comme nous travaillons de chez nous, nous limitons aussi les transports et leur impact carbone. En cas de déplacement, nous privilégions le train.

Pour autant, le télétravail n’est pas tout rose et les visioconférences impliquent un impact non négligeable, même si un événement en ligne reste beaucoup moins impactant qu’un événement en présentiel.

Nous avons décidé de ne pas utiliser les fonctions vocales et visio sur notre plateforme discord, car discord est l’outil visio le plus polluant de tous. Par ailleurs, le fait de ne pas activer la HD en visio nous permet de réduire de 86% notre impact, nous prenons le réflexe de désactiver nos caméras lorsque cela n’est pas nécessaire.

Autant que possible, nous privilégions les connexions Wifi et filières qui sont beaucoup moins polluantes que la 4G ou la 5G.

Fabrication et stockage de contenu (vidéo, textes, images, etc.)

Nous produisons du contenu vidéo, image ou texte sur nos réseaux sociaux. Ces contenus impliquent une énergie de téléchargement, de visionnage et de stockage.

La vidéo est ce qui a un impact le plus élevé en carbone, nous suivons les recommandations de compression fichier de the shift project afin de réduire l’impact de nos contenus. Les silences de nos vidéos sont raccourcis au montage et nos messages sont synthétisés pour qu’elles soient le moins longue possible.

De la même manière, les images que nous publions sont compressés pour diminuer leur espace de stockage et limiter le transfert de données.

Lorsque nous avons des fichiers à transférer au sein de l’équipe, nous utilisons le fil vert qui est un outil de transfert qui détruit les données et compense son impact carbone.

Réseaux sociaux : 

Afin de donner de la visibilité aux initiatives environnementales, nous avons besoin d’être très présent sur les réseaux sociaux, nous avons cependant refusé d’être sur Tiktok car l’impact carbone de cette plateforme est très très élevé.

Nous basons nos communications sur un fonctionnement par mail qui est le mode de partage de données le moins polluant, nous proposons aussi le partage par Whatsapp et Telegram dont l’armature de codage est moins impactante que les réseaux sociaux.

Pour en savoir plus sur l’impact des différents réseaux sociaux, vous pouvez suivre ce lien, en attendant nous tentons de réduire notre impact sur ces réseaux en compressant les contenus que nous y postons.

Notre site internet :

Notre site consomme 1.29 g de C02 par utilisateur, selon websitecarbon.com c’est beaucoup pour un site internet.

Et cela parce que nous nous servons de wordpress, comme la plupart des outils “nocode” l’impact carbone est élevé, mais nous n’avons pas les compétences informatiques pour coder un site nous-même. Cela fait partie des points d’amélioration que nous aimerions développer à terme au sein du projet.

Cependant ce chiffre doit être revu à la baisse, pourquoi ?

• Car websitecarbon.com base son calcul sur une moyenne d’impact carbone entre les différentes énergies renouvelables. Or nous avons choisi d’alimenter nos serveurs avec une électricité d’origine hydraulique qui a un impact carbone beaucoup plus faible que toutes les autres énergies renouvelables.
  
• Car websitecarbon.com ne connait pas la nature de nos serveurs qui sont sélectionnés en fonction de leur consommation Power Usage Effectiveness (PUE), ils ont donc une consommation plus faible que la moyenne.